Un échange bilatéral entre le PJWB et le PJQ (Parlement Jeunesse du Québec) a lieu chaque année depuis 1995. Cette année-là, cinq étudiants Liégois reviennent tout émerveillés de la 45e simulation parlementaire du PJQ avec dans l’idée d’en créer une similaire en Belgique, ce qui donnera naissance au PJWB un an plus tard. Depuis lors, nous renouvelons annuellement cette amitié en envoyant une délégation de cinq belges à l’Assemblée Nationale du Québec, et en accueillant cinq québecois dans notre Parlement, lors de notre simulation parlementaire.

Voici le premier d’une série de trois article qui décriront cet échange unique sous plusieurs angles. La première perspective est celle d’Anne-Sophie Thommeret-Carrière, Présidente de l’Assemblée du PJQ, qui a participé à l’acceuil des belges au Québec cette année.

Anne-So

« J’ai eu la chance de joindre la délégation québécoise partant en Belgique lors de la 17e édition du PJWB. Ce fut pour moi une expérience mémorable autant pour les liens tissés avec les participants Belges que pour ceux bâtis avec mes collègues de la délégation québécoise. C’est une expérience culturelle excessivement enrichissante que je recommande à tous, qui vous sort de votre zone de confiance et vous fait indéniablement réfléchir et grandir. C’est le plus beau choc culturo-intellectuel qu’il m’est été donné d’avoir dans ma courte vie.

Étant présidente d’Assemblée lors de la 66e législature du Parlement jeunesse du Québec et étant moins prise part l’organisation de la simulation, j’ai eu l’opportunité de passer plus de temps à échanger avec les nouveaux participants, incluant nos chers Belges (franco-marocains !!). La présence d’une délégation étrangère est aussi excessivement enrichissante pour les Québécoises et Québécois. En effet, cela nous demande souvent de nous arrêter pour réfléchir au comment du pourquoi de nos façons de faire pour être en mesure de l’expliquer à la délégation étrangère. En plus d’un échange culturel de taille, c’est aussi un moment d’arrêt très sain qui nous permet de revisiter les bases et fondements de notre institution. Il va sans dire que le PJQ et le PJWB s’inspirent fort probablement l’un de l’autre et ce, bien souvent, sans même s’en rendre compte. C’est un partenariat d’une très grande richesse que nous devrions chérir. »